Note actualisé le 17 juin 2020
Auteurs : Mohamed MAIGA, ingénieur social, consultant sur les questions socioéconomiques de territoires – Dr. Youssouph SANE, Enseignant Aménagement, Urbanisme et Décentralisation
I. Contexte global du mouvement :
Instabilité au centre du pays, instabilité au nord du pays, précarité
persistante de la population, largesse et opacité dans la gouvernance, COVID-19, sentiment d’abandon des populations du centre et du nord, élections législatives sujette à plusieurs types de contestations, nécessité de réformes constitutionnelles difficiles en perspective, questionnements
diverses et pas forcement positifs des partenaires du pays, enlèvement de Soumaila Cissé, difficultés financières, un premier ministre très critiqué, banalisation de la corruption.
2. Objectifs affichés du mouvement :
Démission du Président de la République
Leaders de premier plan du mouvement : Imam Mahmoud DICKO et soutiens
Leaders politiques de second plan : M. Mountaga TALL, M. Cheick Oumar SISSOKO, M. Choguel K. MAIGA
Enjeux :
1. Démission du Président : un échec du mouvement
C’est certainement l’élément le moins inconnu dans la manifestation d’hier. Les groupes de manifestants voulait purement et simplement la « démission » du président de la République. Il était donc important de savoir si ces manifestants allaient avoir la démission du président de la République et emporter le rapport de force. Le résultat était un échec factuel dans la mesure où le président occupe toujours sa fonction. Et ce n’est pas un échec moindre dans la mesure où dans un sens, cette situation d’échec symbolise d’une part l’attachement des corps armés au système institutionnel en place mais également à l’attachement au système démocratique (conséquence
indirecte). Il s’agit donc d’une grande victoire symbolique pour le Président de la République… Pour lire la suite, abonnez vous via abonnement@aliberconseil.com
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