L’optimisation des moyens civils dans le processus de sécurisation du Mali est impérative et urgente. C’est pourquoi l’engagement vers le dialogue avec les groupes armés doit être encouragé par tous. D’ailleurs les organisations panafricaines engagées vers l’avènement d’un continent post-néocolonial doivent contribuer à la réussite de ce dialogue. Le véritable défi sécuritaire ne doit pas uniquement se cantonner à la reconquête des territoires mais, au mieux, pour maintenir ceux-ci dans une stabilité continue à travers la construction d’une paix durable à moyen terme sur le plan national.
La victoire militaire sur les groupes armés doit s’accompagner des dynamiques de dialogues et de développement fort car la précarité demeure le leitmotiv de la persistance de l’instabilité. Le plus grand défi pour le gouvernement de transition actuelle doit être l’engagement vers la lutte contre le sous-développement et la pauvreté. Il faut déclarer la guerre au sous-développement et une organisation comme Convergence panafricaine peut accompagner les efforts de l’Etat pour la renaissance Malienne. De plus, le Mali doit également consolider son autonomie sécuritaire vis-à-vis des partenaires sécuritaire pour garantir sa souveraineté.
NJOUMBA NYAMSI ERIC,
Internationaliste camerounais, panafricaniste,
Membre du bureau de convergence panafricaine