Nous avons ici énuméré quatre facteurs constituant des risques majeurs d’aggravation de la crise. Il s’agit d’une dans un premier temps de la problématique de la dispersion du « pouvoir d’action et du leadership » au sein des opposants. En effet, depuis les événements de ces derniers jours, on a pu constater que le « pouvoir d’action et du leadership » au niveau des opposants est dispersé. On pourrait tantôt considérer cela comme un corolaire légitime de l’action de désobéissance civile, tantôt comme une carence déjà omniprésente avant les actions de désobéissance civile. Aujourd’hui, personne ne détient un monopole du « pouvoir d’action » au niveau des manifestants. Par ailleurs, le leadership moral de l’imam Dicko ne suffit plus pour ralentir ou stopper les actions. D’ailleurs, malgré son appel au calme, les actions de désobéissance continuent. Lire la suite du document en vous abonnant via abonnement@aliberconseil.com