Par Mohamed MAIGA, consultant sur les questions socioéconomiques de territoires et Dr. Youssouph SANE, Enseignant-chercheur en Aménagement, Urbanisme et Décentralisation
(…) Dans le cas du Mali, l’intervention ces derniers jours à Bamako de la délégation de médiation conduite par l’ex Président de la République Fédérale du Nigéria, Goodluck Jonathan, n’est pas la première au Mali. Le 11 janvier 2013, alors que le Mali faisait face à une menace djihadistes persistante, les Etats ouest africains acceptent un déploiement rapide d’une force d’intervention, conformément à une résolution de l’ONU, pour soutenir le Mali afin de reprendre le contrôle du Nord du pays occupé en mars 2012 par des groupes djihadistes soutenus par Al-Qaïda. A la même date du 11 janvier 2013, la France lançait l’opération Serval afin de rompre la progression des djihadistes vers la capitale. Avant la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), il y avait les troupes de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA). Au sein de cette mission, les troupes sous l’égide de la CEDEAO vont représenter jusqu’à 6.300 hommes en comptant celles du Tchad, qui n’est pas membre de la CEDEAO. Rien ne permet de dire aujourd’hui que cette opération de médiation entamée par le Président Goodluck Jonathan est terminée. A ce titre, il est déjà prévu ce jeudi 23 juillet une visite à Bamako du Président de la République du Niger et Président en exercice de la CEDEAO, M. Mahamadou Issoufou, M. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal et M. Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana… La suite du document disponible pour les abonnés.