Frappé par un séisme dont les dégâts pourraient couter jusqu’à 9 milliards d’euros, le Maroc fait face à l’une des plus graves crises humanitaires de son histoire. Au moment où le monde entier est mobilisé pour le soutenir au nom du principe de la solidarité internationale, le royaume chérifien dit pourtant « Non ! » à l’aide proposée par la France.
Selon le ministère marocain de l’intérieur datant de ce vendredi, le bilan provisoire du séisme au Maroc est passé à 2 901 morts et 5 530 blessés. Un bilan lourd qui interroge sur les raisons des non-réponses aides potentielles.
Le Maroc a priorisé ses amis
Dès les premières heures de la catastrophe qui a secoué le pays, le Maroc a fait le choix de ses amis pour l’aider. Le royaume a préféré répondre à la proposition d’aide du Royaume-Uni, de l’Espagne, des Émirats arabes unis, du Qatar, et de l’Arabie saoudite par la fin. Et malgré l’intensité des recherches de survivants encore en cours, il n’a toujours pas accepté l’aide de la France. Pourtant, le président français Emmanuel Macron a très rapidement proposé l’aide de son pays. Après moult questionnements, y compris des pays qui n’ont pas été acceptés, on contacte que, comme affiché il y a encore quelques mois lors de sa brouille diplomatique avec la France, le royaume chérifien n’entend plus vouloir s’inscrire dans ce qui s’apparente à un partenariat « paternaliste ».
Par ailleurs, on aura bien compris la logique marocaine de bout en bout à ce jour. Il y a eu avec cette catastrophe une volonté marocaine de s’afficher avec ses partenaires dans son combat au niveau du Sahara occidental.
La solidarité des pays arabes à l’égard du Maroc n’a pas tardé
Dès l’annonce de la catastrophe, les pays arabes ont rapidement présenté leurs condoléances au Roi et au peuple marocain. Parmi ces pays, il y a l’Égypte, les Émirats, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, la Jordanie mais également de la Libye qui allait connaitre elle-aussi la plus grave crise climatique de son histoire.
De plus, on aura vu l’Algérie se rendre rapidement disponible et mettre en place un pont aérien. De même, l’aide d’urgence et l’assistance dans les zones impactées ont rapidement été proposées.
Pendant ce temps …
Rien n’est encore fait dans la région touchée du Haut Atlas. Dès leur arrivée, les secouristes étrangers ont entamé auprès des secouristes et volontaires marocains une course contre la montre. Les efforts pour chercher des survivants continuent et chaque seconde qui passe s’apparente à une perte de vie humaine.